Le cloutier (voir recensement de 1837).
Personne qui fabrique ou qui vend des clous pour les souliers et la ferrure des chevaux, mulets, ânes et bœufs
Le cloutier fabriquait des clous pour la toiture, les charrettes, la menuiserie, les navires, ainsi que des fers pour chevaux et bœufs. Le cloutier fabriquait également d'autres petites pièces métalliques, telles que des crochets et des pinces.
Le cloutier, travaille comme le maréchal, dans une « boutique ». C’est là qu’il a sa forge. Celle-ci se compose le plus souvent d’une paire de soufflets, d’une enclume et de quelques outils : place, mail, petits marteaux, tenailles droites et tenailles tortes, clavières à faire clous de lattes et clous de charrette… Cela tenait peu de place et une charrette suffisait pour déplacer aisément le tout.
Celui qui fabrique ou qui vend des clous :
L'état de cloutier, s'il n'avait rien de flatteur en lui-même, à cause de la saleté de la forge et de l'embêtement de toujours taper sur les mêmes morceaux de fer, était un riche état, où l'on gagnait des dix et des douze francs par jour. Zola, L'Assommoir,1877, p. 518