Vieux métiers disparus

 

Le cloutier (Réf. recensement de 1837).

Le cloutier est la personne qui fabrique ou qui vend des clous pour les souliers et la ferrure des chevaux, mulets, ânes et bœufs

Le cloutier fabriquait des clous pour la toiture, les charrettes, la menuiserie, les navires, ainsi que des fers pour chevaux et bœufs. Le cloutier fabriquait également d'autres petites pièces métalliques, telles que des crochets et des pinces.

Le cloutier, travaille comme le maréchal, dans une « boutique ». C’est là qu’il a sa forge. Celle-ci se compose le plus souvent d’une paire de soufflets, d’une enclume et de quelques outils : place, mail, petits marteaux, tenailles droites et tenailles tortes, clavières à faire clous de lattes et clous de charrette… Cela tenait peu de place et une charrette suffisait pour déplacer aisément le tout.

Celui qui fabrique ou qui vend des clous :
L'état de cloutier, s'il n'avait rien de flatteur en lui-même, à cause de la saleté de la forge et de l'embêtement de toujours taper sur les mêmes morceaux de fer, était un riche état, où l'on gagnait des dix et des douze francs par jour. Zola, L'Assommoir,1877, p. 518

   La filature du lin et du chanvre

Chez Alexis VANNAY en 1909

Champérolaine au rouet image A021100 et 1103

Le maître de poste

1) Le maître de poste est une personne, souvent un chevaucheur sédentarisé, qui tient un relais de poste aux chevaux. Il fournit, moyennant certains avantages, des relais aux voitures de l'administration des postes1. Il dirige plusieurs personnes autour de lui : domestiques, postillons, valets et lingères. (Réf : Wikipédia)

2) Personne qui supervise et coordonne le travail du personnel chargé du service postal (levée du courrier, tri, distribution, etc.) dans un bureau de poste et dans la région qu'il dessert. Elle est responsable des employés et doit veiller à ce que chacun accomplisse ses tâches avec soin et efficacité de manière à ce que les citoyens bénéficient d'un bon service postal. (Réf : Site mon emploi)

3) Dans les temps anciens, les chemins étaient souvent épouvan-tables, des haltes étaient nécessaires pour changer les chevaux, se restaurer et se reposer. Les souveraines et les grands seigneurs se reposaient dans les châteaux ; les hospices et les couvents accueillaient les pèlerins. Les relais de poste, les cabarets, puis les auberges, très importants pour les voyageurs firent leur apparition, mais toutes étaient soumises à des règlementations et chaque établissement portait "hostellerie, Cabaret, Taverne par la permission du Roi en gros caractère. Aujourd’hui « Patente officielle ». (Réf. Histoire de France pour tous)

4) Le voyageur aura-t-il la chance de rencontrer au relais le maître de poste ? Il semblerait que celui-ci se manifeste peu. Grand exploitant agricole, il consacre davantage de temps au soin des champs. De plus, il est bien difficile de l'identifier. En effet, le maître de poste n'est doté d'un uniforme que depuis 1786. Encore faut-il qu'il le porte dans la vie quotidienne ! Les inventaires après décès recensent rarement, voire jamais, l'habit du maître du relais. De fait, le maître de poste jouit d'une certaine aisance, que lui procurent l'exploitation agricole et des privilèges professionnels et fiscaux. En effet, lui seul à le pouvoir de faire galoper ses chevaux alors que les entrepreneurs de voitures publiques ne peuvent faire aller leurs chevaux qu'au pas ou au trot. Ce privilège de la vitesse est augmenté de privilèges fiscaux. Le maître de poste est exempté du logement des gens de guerre et surtout de l'impôt foncier (la taille) sur un certain nombre d'arpents. Gros fermier et gros propriétaire terrien, ce privilège n'est pas négligeable. Depuis 1786, ce titre de maître de poste s'obtenait par l'achat de la charge qui donnait lieu à un brevet

La culture du tabac

Voir page spéciale

L'extraction de la tourbe à Vionnaz

Email de Monsieur Sebastien Jarne

Le fabricant de fascines

Image 283

Le recouvreur

Activité communale détail sur PV_CONSEIL_VIONNAZ/R2_003_1872.jpg. Extraits

Voir "Cotet de 1799", selon Z. Schoch Annales valaisannes, le 9 juin 1941. Clic

Le pierriste

Tailleur de pierres fines dont les horlogers se servent pour faire les montres  (Wikipedia)

www.vieuxmetiers.org
Pierriste, Horloger qui taille et monte les pierres fines qui servent de pivots aux roues et pignons dans les montres. Piéton, Soldat fantassin.

Extraits des PV du Conseil de Vionnaz 1896 à 1917