H I S T O RI Q U E    de  L’A S S O C I A T ION  TEMOINS DU PASSE
Il y aura 22 ans en 2015 qu’existe l’Association Témoins du Passé. Elle a été fondée le 22 octobre 1993 dans une assemblée forte de 28 personnes désireuses de soutenir et de faire vivre le projet de quelques amoureux de leur commune de Vionnaz.
L’invitation faite à la population était libellée de la manière suivante : « Toute personne intéressée par les choses du passé, désireuse de collaborer directement ou indirectement à des recherches, ou de s’informer tout simplement sur cette association, sera la bienvenue à cette assemblée. »Cette invitation cordiale sera renouvelée ainsi à toutes les assemblées ultérieures. Des statuts ont été présentés et abondamment discutés, puis approuvés.
L’assemblée a élu  Valérie Bressoud en qualité de présidente, secondée par  Margrith Duc-Schoder secrétaire et Rose-Marie Vannay caissière, de même que Urbain Guérin et Guy Veuthey membres  (On pourrait insérer ici le texte de ces statuts.)
Dans sa séance du 27 mai de l’année suivante, le Conseil communal par son président Georges Fournier, a donné « avec plaisir, la reconnaissance communale à ce groupement d’utilité publique ». Forts de cet appui, les quelques membres du comité se sont attelés à la tâche.
Lentement. Tous les deux ans, Vionn’art réunit des artisans, souvent artistes, du village ou d’ailleurs qui présentent  leurs œuvres. Nous présentons alorsles classeurs  de photos, consultés avec beaucoup d’intérêt. Depuis 2010, lenombre de photos a considérablement augmenté, plus de 1000, numérisés par la Médiathèque de Martigny. Des diaporamas pourront être présentés sur des thèmes choisis. L’occasion ne s’est pas encore présentée pour une telle exposition. Mais à d’autres occasions elles l’ont été ; par exemple pour le repas offert aux bénévoles de la paroisse, ou en 2011 lors de nos trois séances d’informations à Revereulaz et à Vionnaz. Nous sommes attentifs  et soucieux de nous  présenter  chaque fois qu’il est possible ou qu’on veuille bien nous accepter.
Lors d'une assemblée de Vionn'art nous avons présenté les objets du culte catholique, une autre fois, dans le cadre de la fédération des associations et fondations historiques du Chablais, les nombreux incendies et autres catastrophes de ces derniers siècles à Vionnaz.       En 1997, pour les 10 ans de la bibliothèque de Vionnaz, les enfants des écoles ont été invités à écrire ou à dessiner une histoire sur « le château Barberini et son trésor ». Les créations n’ont pas été des plus concluantes ; aussi n’ont-elles pas laissé de traces dans les archives. La même année, en septembre, une exposition-conférence  sur les incendies et les catastrophes survenus dans la commune ont été présentés au public. Les informations étaient bien sûr fragmentaires ; elles ouvraient  cependant la voie à des études ultérieures plus complètes.
Cet anniversaire de la bibliothèque avait donné également l’occasion d’une conférence de M. Maurice Parvex, de Muraz-Collombey, sur la présence des Polonais pendant la guerre de 1939 – 1945 aux Paquays, commune de Collombey-Muraz. Ils participaient parfois aux cérémonies religieuses à Vionnaz, en particulier  lors de la Fête-Dieu. En la personne de M. le curé Maurice Roch, ils  avaient un conseiller et un ami.
Quelques dates à retenir En 1996, Mme Margrith Duc – Schoder a demandé d’être remplacée au comité A l’assemblée générale du 1er décembre, Mme Adeline Utiger a étéélue.
D’aucuns ont trouvé que l’Association travaillait à un rythme quelque peu ronronnant, ce qui n’était pas si faux. Lentement les photos arrivaient, quelques documents venaient compléter les classeurs de photos, comme les archives de la Société folklorique de Torgon « Lou Trai-Veladzo » , quelquespièces données par M. Yvan Bressoud de son père Jean-Marie, et grand-pèrede Valérie Bressoud. L’inventaire de tous les documents sera présenté plus loin.
Le 15 janvier 2006 la présidente nous adressait une lettre dans laquelle elledemandait au comité d’accepter sa démission pour des raisons profession-nelles et surtout familiales. Ce que nous n’avons pas fait alors, c’est degérer cette démission dans une assemblée générale. Pourquoi ? Le sous-signé se pose encore aujourd’hui la question.
Dès le début de l’année 2010, le travail a pris une orientation nouvelle, cellede la  numérisation des photos et des documents.
Le travail reprenait avec un entrain nouveau, dans les domaines déjà entrepris.
La Médiathèque de Martigny nous a numérisé toutes nos photos, plus de 1000, que Maurice Fracheboud a regroupé par thèmes : familles, écoles, cérémonies paroissiales, etc. Maurice fait un énorme travail dans les archives communales déposées à la commune de Vionnaz et à Sion. On disait volontiers que nos archives avaient brûlé dans l’incendie de 1800. Les archives paroissiales,oui mais pas les archives communales. Celles-ci se trouvaient dans une salle sise dans le vieux clocher, qui n’avait pas brûlé.Que de trésors à mettre en lumière,du XIIIe siècle à nos jours, pour faire revivre une histoire endormie dans le vieux clocher. Maurice a beaucoup de générosité et de feu, mais la tâche est énorme à réaliser seul. Les documents retrouvés lui ont révélé des concessions accordées pour exploiter des mines, de charbon, de gypse, avec des plans, des cartes.
On y decouvre les début de l'exploitation de la force hydraulique de la meunière, la tentative d'intallation d'une turbine pour alimenter le premier réseau d'éclairage du village, en parallèle, le debut de la construction du réseau d'eau alimentant en premier ls fontaines du village, puis un robinet pour les particuliers qui en faisaient la demande.

Et les généalogies retrouvées dans les tiroirs des sacristies, dans les actes notariés, dans les carnets retrouvés chez des particuliers.
Ainsi il a été possible de reconstituer la famille Bressoud , dont le père et son fils sont arrivés de Gruyère aux Crosats en 1631. Vers 1723 Cette famille a construit le moulin de Mayen, en face de la Palaz, dont il ne reste sur place que la pierre ronde du moulin, les ruines des murs ,le canal sous-terrain amenant l'eau à la roue à aube horizontale.
La liste se prolonge en longues litanies, où les lamentations n’ont plus leur place.
2011 a été une année active pour les Témoins du Passé. Pour faire mieux connaître l’association, trois soirées l’ont présentée dans toute sa variété et sa richesse. Si bien que nous avons trouvé des oreilles attentives, et des cœurs pour ranimer la flamme.. Un nouveau comité a été élu : Gérard Calmes, président, Michel Neuhaus, caissier, Lucienne Carrupt et Alexandre Mariaux secrétaires. Ce noyau est entouré de collaborateurs liés étroitement aux membres du comité, Michel Trisconi et Christian Bressoud. Bien sûr, autour de ces membres, des bénévoles que l’on souhaite très nombreux pour réaliser nos projets.
Des personnes pour réunir et traiter les documents, mais aussi des locaux.
Avec le local accordé par la Commune et l’utilisation de la Maison du Pavé pour nos assemblées, nous avons les éléments pour bien commencer.
Les documents sont actuellement dispersés.
D’abord dans un coffre-fort avec code, dans le local-réduit derrière la bibliothèque des Fontanies.il y a des livres dont les auteurs sont de Vionnaz, des papiers provenant du galetas de Flavie Bressoud, des documents donnéspar la famille Guéron, originaire de Beffeux, et des documents épars, à inventorier d’une manière complète et précise.
L'Association a eu la chance de tirer des copies de nombreux documenets conservés par Gérard Mariaux des Crosats. Certainsont rédigés en latin, ce qui rend plus difficile leur lecture et exploitation. Yvan Bressoud a remis à notre Association un certain nombre de documents conservés et rédigés par sont papa , Jean-Marie Bressouid, dont les documents ayant servi à la rédaction de ses publications. Egalement Madeleine Guérin-Lange, épouse de Pierre Guérin de Torgon, a remis divers documents, extraitsde journaux et photographies de la famille Guérin de Torgon. tous ces documents  importants la lecture de notre patrimoine , ont été numérisés et soigneusement conservés
Le code du coffre-fort se trouve dans les classeurs chez le soussigné, et chez Christian Bressoud. Au besoin, le bureau communal sait comment ouvrir ce coffre, pour lequel un code ne me paraît pas vraiment nécessaire.
Un deuxième lieu où résident nos archives, c’est chez le soussigné, à la rue de la Scie 10. Pour l’instant, trier et séparer les documents, c’est les remuer de place, en attendant mieux. Pour marquer les objets appartenant aux Témoins du Passé, j’ai collé une petite marque rouge ou orange. Ils se trouvent dans mon bureau ou au garage dans un coffre-fort sans code, dont les clés sont dans ma cuisine. Lou Trai Veladzo ont déposé dans ce garage des pièces de ladite société.
Enfin beaucoup de documents, copies d’archives, recherches personnelles de documents écrits, généalogies, se trouvent dans les ordinateurs du soussigné,de Maurice Fracheboud,, de Michel Trisconi. Chacun aura à mettre dans un ordinateur commun ce qui revient aux Témoins du Passé. Là aussi il y a du travail pour beaucoup de monde.



                                                                                                Guy Veuthey
                                                                                                Vionnaz août 2014